PRESENTATION
Né en 1951, Cévenol par mes racines, Nîmois par mon enfance, humaniste convaincu, défenseur des droits et des devoirs de l’Homme, respectueux de la nature, j’ai choisi d’exprimer mes valeurs par l’Art Photographique .
MOTIVATIONS
Depuis le premier appareil photo offert par mon père, il y a bien longtemps, j’ai toujours souhaité fixer sur l’image ce que je trouvais beau et/ou intéressant.
Pour moi, photographier est un engagement : devoir de mémoire en ce qui concerne les traditions cévenoles et provençales, reconnaissance des spécificités des régions et pays que je découvre à travers leurs paysages et les activités humaines qui les caractérisent. Admiration, valorisation et protection de la nature sont les moteurs de mon enthousiasme.
Mes photographies représentent dès lors davantage ce que je ressens que la vérité nue de mon modèle. Chaque lecteur est alors invité à donner libre cours à son imagination puisque, le temps étant figé, il a tout loisir d’interpréter ce qu’il voit.
Evidemment, photographier est aussi une succession de choix : choix dans les sujets, choix dans les angles de prises de vue, etc… Ces choix sont le reflet de ma perception du beau qui, pour moi, transcende le vrai. Ils surprennent souvent, déroutent parfois, mais ne laissent pas indifférent. Devenu photographe professionnel, mes convictions continuent à me guider.
Exposer, pour moi, signifie vouloir faire partager les émotions, les passions, les interrogations dégagées par les acteurs, les lieux et les actions.
Pour les spectacles théâtraux et lyriques il s’agit de capter les instants d’émotions intenses afin de les faire partager.
En tauromachie, par exemple, derrière le cérémonial, plusieurs ressentis m’interpellent: l’amour et la mort, l’homme et la bête, la force et la ruse, l’abattage ou le combat, la haute considération du toro qui amène l’homme à partager le risque de la vie.
Pour la course camarguaise, il s’agit d’admirer par le jeu la dextérité de l’homme et l’intelligence du taureau.
En ce qui concerne la course landaise, il s’agit d’apprécier la précision du geste, le courage de l’homme et la beauté de l’action.
En ce qui concerne la danse flamenca, il s’agit de ressentir l’harmonie entre la gestuelle, le corps et la musique.
En ce qui concerne les traditions cévenoles et provençales, il s’agit de faire apprécier les savoir-faire.
En ce qui concerne les bergers allemands, il s’agit de mettre en valeur les qualités du plus fidèle ami de l’homme, à travers le travail et la beauté.
En ce qui concerne la faune et la flore il s’agit de protéger la nature en la faisant découvrir, admirer et aimer.
En ce qui concerne les fêtes il s’agit de promouvoir la convivialité si nécessaire au bon vivre ensemble.
L’image est à l’action ce que le détail est au tout : un concentré de messages sur un espace réduit.
L’art n’est-il pas un ingrédient si nécessaire pour mieux appréhender la réalité et la vivre ???